Photographema supernum :

E. HUSSERL ca. a. 1920

Photographema supernum :

L. WITTGENSTEIN a. 1929


De Edmundo HUSSERL et Ludovico WITTGENSTEIN,

duobus viris ingenio ingentissimo captatisque fascinanti rerum imagine 

Edmund HUSSERL et Ludwig WITTGENSTEIN,

deux hommes d’un immense talent cernés par l’image hypnotique de la réalité    


Eis qui philosophica opera Edmundi Husserl Ludovicique Wittgenstein legerunt, cum utriusque oculos vel aciem in photographematibus aspiciunt, tum amborum recognoscere licet percontationem et cogitationem perseverantem de rebus nobis consciis objectis ipsaque rerum veritate. Etenim ambo contemporanei fere philosophi sermone Germanico, quamquam viis differentiis, has easdem cartesianas quaestiones, haec eadem arcana vetera scrutati sunt : qualis sit hic mundus sive hae res omnes tum sensibus meis perceptae tum mente mea cogitatae, secundo num de eisdem bene id est recte cogitandi mihi sit potestas vel capacitas, aliisque verbis et paucis quae sit humana veritas.

Edmundi Husserl et Ludovici Wittgenstein oculorum acies id quoque manifestius facit illas philosophicas interrogationes (multo plus quam res ipsas) quasi fascinationem esse. Mundus enim talibus animis penitus divisum videtur : inter objecta et subjecta. Itaque uterque sicut tanti homines omnium saeculorum vires intellegentiae propriae omnes contulerunt ut unitas mundi sibimet ceterisque hominibus rationaliter recuperaretur. Ad eorum responsiones in his infra quaestionibus disputatis (ut scholastici mediae aetatis dicebant) critica sed amicissima mente redimus. Eademque occasione utramque philosophiam in eandem finem et conclusionem vergere demonstramus.


Ceux qui ont lu les œuvres philosophiques d’Edmund Husserl et de Ludwig Wittgenstein, à la vue de leur regard sur les photographies, peuvent reconnaître leur questionnement et leur réflexion sans relâche sur la réalité jetée devant notre conscience et sur sa vérité même. Le fait est que ces deux philosophes presque contemporains d’expression allemande, quoique par des voies différentes, ont scruté les mêmes questions cartésiennes, les mêmes antiques « mystères » : de quelle nature est ce monde, autrement dit toutes ces choses que tantôt je perçois par mes sens, tantôt je pense avec mon esprit ; deuxièmement ai-je le pouvoir ou la capacité de les penser bien, c’est-à-dire correctement ; en d’autres termes et pour le dire en peu de mots, quelle est la vérité de l’être humain. 

Le regard d’Edmond Husserl et de Ludwig Wittgenstein met aussi en évidence le fait que les interrogations philosophiques (plus que la réalité elle-même) sont comme un ensorcellement. En effet le monde apparaît à de tels esprits profondément divisé : entre les choses objectives et les choses subjectives. C’est pourquoi ces deux hommes, comme tant de gens de toutes les époques, ont tendu toutes les forces de leur intelligence personnelle afin de retrouver par le moyen de la raison, pour eux-mêmes et pour tous les autres hommes, l’unité du monde. Dans les deux questions disputées ci-dessous (selon l’expression des universitaires du Moyen Age), nous revenons à leurs réponses d’une manière certes critique mais très bienveillante, et par la même occasion, nous montrons que les deux philosophies convergent vers la même finalité et la même conclusion.


QUAESTIO (FRANCOGALLICE) DISPUTATA CUM EDMUNDO HUSSERL :

Num philosophia sit quaedam rerum scientia, immo exactissima scientiarum omnium ?

La philosophie est-elle une science, et la plus rigoureuse de toutes ?  

= > Fichier WORD

= > Fichier PDF    


QUAESTIO (FRANCOGALLICE) DISPUTATA CUM LUDOVICO WITTGENSTEIN :

Quid sit conceptio, illa forma rerum in mente ?

Qu’est-ce qu’un concept, cette forme que la réalité prend dans l’esprit ?  

= > Fichier WORD

= > Fichier PDF